mardi 30 octobre 2012

Orage sur Paris


Plusieurs fois par an, il est possible de voir depuis l'appartement ou la terrasse des orages approchant Paris par l'ouest.

Celui-ci, en août dernier, était de toute beauté.

On l'entendait gronder au loin et la foudre tombait à intervalles très rapprochés même s'il s'est avéré extrêment difficile de photographier les éclairs.

J'y suis tout de même parvenu après avoir toutefois tenté à plus d'une trentaine de reprises.


 et quelques instants plus tard ...



Vous remarquerez surement en comparant ces clichés pris fin août et ceux du post précédent pris début octobre la différence entre les deux points de coucher du soleil ...

lundi 29 octobre 2012

Couchers de soleil sur paris depuis la terrasse



une vue panoramique sur les plus beaux monuments de Paris : Montparnasse, Notre Dame, Saint Paul, les toits de l'Hôtel de ville, Saint Sulpice, l'Académie, la Tour Saint Jacques, l'hôtel des Invalides, la Tour Eiffel, Beaubourg, Saint Eustache devant lesquelles les grues construisent la "canopée" des nouvelles halles. Avec un angle plus large, il aurait aussi été possible de voir, un peu plus à droite, les tours de la défense et la butte Montmartre.


La nuit vient de tomber, les monuments s'éclairent (la qualité de la photo prise avec mon téléphone n'est pas très bonne et je tâcherai de prendre un meilleur cliché.

mardi 14 août 2012




Paris au moins d'août

J'ai toujours aimé Paris à cette période de l'année. Les parisiens sont partis, les rues et avenues se sont vidées progressivement, les terrasses des cafés et des restaurants ne sont plus assaillies au premier rayon de soleil. Il est alors tellement plus simple de profiter de la capitale, de ses jardins et parcs pour peu que l'on contourne les itinénaires tracés des touristes et les Paris-plages.

Le mois d'août, c'est aussi l'occasion d'organiser quelques diners et barbecues sur la terrasse entre amis restés, pas encore partis ou déjà rentrés.

Le week-end ou en soirée, le petit jardin suspendu offre un point de vue imprenable pour contempler un coucher de soleil sur tous les monuments parisiens.


vendredi 10 août 2012

Quelques sites utiles

Pour découvrir de belles réalisations de toit-terrasses à Paris, voici quelques sites et blogs :

1- un site bein documenté même s'il est rarement actualisé

http://toitureterrasse.free.fr/

2- le blog d'un autre parisien ayant aménagé sur très belle terrasse en 2000 et sur laquelle les plantes ont désormais bien grandi :

http://terrasse.blogourt.fr/

3- un site offrant de très belles vues et de bons articles sur les derniers étages parisiens

http://www.dernieretage.fr/

Juillet 2012 : les plantes s'intallent doucement

Le début d'été à Paris est vraiment pourri : il pleut énormément et les températures restent autour de 15 ° en ce milieu de mois de juillet.

Les plantes poussent doucement - trop doucement ce qui me fait parfois regretter de n'avoir pas choisi de plus grands sujets notamment pour certains arbustes qui mettront des années avant de s'installer convenablement et prendre belle allure.

Le petit coin de jardin aménagé sur la partie est de la terrasse est néanmoins très agréable.

Je profite de cet espace - dès qu'un rayon de soleil le permet - pour prendre mon café le matin avant de partir travailler.


Les poissons rouges installés dès l'année dernière et ayant survécu à l'hiver glacial, se plaisent dans le petit bassin.

Ils ont déjà pris l'habitude de se poster dans un angle à heure fixe pour attendre leur nourriture.

jeudi 9 août 2012

Le second aménagement réalisé durant l'hiver 2012

Il fait froid, très froid à Paris durant l'hiver 2012 (durant plusieurs jours le thermomètre n'excède pas -8°C même à midi !). Malgré les voiles d'hivernage et les protections, je perds beaucoup de plantes restées en pots et en particulier les palmiers (sauf le palmier chanvre qui a très bien resisté) les Agapanthes (qui sont originaires d'Afrique du Sud), un laurier rose et quelques vivaces.

Pour éviter que cette situation ne perdure et permettre dès le printemps aux plantes de faire leurs racines, je me décide donc à lancer les travaux définitifs.

La terrasse est complètement démontées pour être fixée.

Le garde corps est soudé, une brande de bruyière destinée à couper des forts vents est posée sur les parties les plus exposés, les bacs sont fixés entre eux et stabilisés sur le garde coprs pour rigidifier l'ensemble.

J'intègre parallèlement l'éclairage ainsi que le système d'arrosage automatique.
Pour maintenir un poids raisonnable, je compose un substrat relativement léger à base de tourbe, terreau, compost maison et puzzolane.

Courant mars, les travaux ont pris forme :



J'attaque ensuite la partie de la terrasse située à l'est et sur laquelle j'avais jusqu'à présent laissé un carré de pelouse synthétique.

Je tente alors de créer sur cette partie un petit jardin zen.

Dans un premier temps, j'ai installé une fontaine acheté l'an dernier à Bali ainsi que les bacs


Dans un deuxième temps, j'ai ajouté un chemin en paillis d'ardoise qui change à lui seul radicalement le cadre.

2 mois plus tard, en mai, les plantes commencent à s'installer.


Le premier aménagement provisoire

Pour procéder à l'aménagement de la terrasse, j'ai tout d'abord fait divers plans tenant compte des contraintes :

  • En particulier, j'ai dû tenir compte de la forte exposition de la terrasse aux vents d'ouest soufflant parfois jusqu'à 70 km/h et de l'absence d'ombre et de mur susceptible d'abriter les plantes.

  • J'ai également dû composer avec le fait que la terrasse se divisait en trois espaces distincts entourant l'édicule à l'ouest, au sud et à l'est (la partie exposée à l'ouest offrant la plus belle vue sur tous les momuments parisiens depuis le Panthéon jusqu'au Sacré Coeur en passant par Notre Dame, Montparnasse, l'Hôtel de ville, la Tour Saint Jacques, les Invalides, la Tour Eiffel et Beaubourg).

  • Enfin et surtout, s'est bien évidemment posée la question de la resistance du toit terrasse de cet immeuble ancien qui n'était a priori pas prévue pour supporter de lourdes charges.



Ces contraintes, mais également et surtout celles liées au ravallement de l'immeuble m'ont conduit à différer l'aménagement de la terrasse et de ne procéder qu'à une installation provisoire au cours de l'été 2011 afin de pouvoir tout de même profiter de cette nouvelle pièce.

J'ai alors posé un terrasse en lames de bois composite posées sur plots (afin de respecter les contraintes de résistance de la terrasse) et disposé quelques plantes (par impatience) qui sont demeurées plusieurs mois dans leurs pots ce qu'elles ont difficilement supporté :



Le salon de jardin livré en septembre et les premiers bacs plantés d'Alstroerèmes ont immédiatement créé un cadre propice pour profiter de la terrasse 
 

Sur l'espace exposé à l'est, j'ai opté pour une pelouse synthétique car une pelouse naturelle aurait nécessité des renforts d'étanchéité et une couche de substrat dont le poids cumulé aurait par la suite interdit l'installation de bacs.

J'ai également fait l'acquisition d'un petit potager fabuleux dans le principe même si la première "récolte" ne peut faire rêver que les parisiens :

L'installation de l'escalier

Après avoir rendu la terrasse accessible par le percement de la trémie (lequel a neccessité l'intervention d'un bureau d'étude, la pose de poutrelles d'IPN, la réfection de l'étanchiété et des protections et la reprise du plafond intérieur), il restait encore à installer un escalier.

Le budget étant de nouveau serré, la solution provisoire pendant plus d'un an consista à installer une échelle qui permettait donc d'accéder à la terrasse sans toutefois permettre de l'aménager véritablement. Aussi l'aménagement extérieur est resté très succinct :


Un Albizia, une agapanthe, quelques bambous et un citronnier dégarni ont longtemps été les seuls à occuper l'espace sans pouvoir être plantés à ce stade.



Puis en avril 2011, l'escalier a enfin été installé et a donc permis de débuter les travaux d'aménagement de la terrasse :

A l'origine : un coup de chance et beaucoup de patience

Tout commence en février 2006 lorsqu'en recherchant depuis des mois et des mois un appartement à acheter dans le centre de Paris, avec pour seul critère qu'il soit situé en étage élevé pour bénéficier d'un maximum de clarté, je m'arrête enfin devant une annonce en vitrine d'une agence : Un appartement au dernier étage avec ascenseur dans le 3ème arrondissement de Paris à prix encore abordable (je n'aurais pu l'acheter aujourd'hui compte tenu des prix devenus ahurissants) !

Une demi-heure plus tard, je visite alors cet appartement vieillot et glauque dont les volets sont fermés et dans lequel de nombreux travaux sont nécessaires.

Malgré cela, en ayant la curiosité d'ouvrir les volets, je découvre une vue à couper le souffle sur tout Paris et réalise le potentiel énorme de cet appartement.

Je décide donc le jour même d'acheter cet appartement et, quelques semaines plus tard, découvre (en même temps que l'agent immobilier d'ailleurs) durant le rendez-vous de signature chez le notaire que non seulement la vente porte sur l'appartement, mais également sur un toit terrasse situé au dessus et à aménager.

C'est ainsi que j'acquière cet appartement qui à l'origine n'a qu'une surface d'une quarantaine de mètres carrés.

Le temps de

i) solliciter les autorisations et batailler avec la copropriété, puis avec les services de la Maire de Paris,
ii) acquerir entretemps l'appartement de mes voisins avec lesquels nous devions initialement faire les travaux en même temps pour en réduire le coût mais qui ont changé d'avis et
iii) reconstituer des finances que les deux premiers points ont lourdement impactées,

les travaux peuvent enfin commencer en août 2010 :


La construction de l'édicule permettant d'accéder à la terrasse et la pose du garde-corps en pourtour de la terrasse.


L'antenne TV de l'immeuble brinquebalante était intialement située au beau milieu de la terrasse. J'ai donc dû priver pendant une journée mes voisin(e)s de leurs feuilletons favoris (non sans susciter leurs reproches) pour déplacer et changer cette antenne.